L’origine de la magie Dragon

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Les « Dragons » sont des Mages de race humaine. Leurs dons leur viennent des antiques Maezules (nom donné aux dragons animaux en langue ancienne), que les Hommes ont réussi à apprivoiser sous l’Âge tertiaire (qui s’étend sur près de cinq cent mille ans et s’achève par le déclin de la Civilisation avinéenne en Terre des Mondes et l’investiture de cette dernière par les Elfes). 

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Les Hommes viennent d’un continent nommé Tirin, situé à 1000 km des côtes sud de la Terre des Mondes. Ils partagent leur territoire montagneux et tropical avec de nombreuses créatures telles que des Satyres, des Nymphes, des Harpies, des Vampires et, surtout, des Maezules.

Êtres dotés de magie, chaque Maezul maîtrise un élément de la nature primaire : Le Feu, l’Eau, le Bois, la Foudre, l’Insecte, la Terre, la Glace, la Pierre et le Vent.

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Contrairement aux Elfes ou aux Nâgas, les Hommes n’ont pas de pouvoirs spécifiques. Leur magie s’exerce à travers des rituels élémentaires et religieux, qui leur permettent de soigner, de bénir leurs armes ou, encore, de dompter animaux et créatures sauvages (Trolls, Maezules…). À cette époque, la sorcellerie est réservée à un nombre restreint d’individus appelés « Druides », qui faisaient également office de prêtres et de religieux.

L’apprivoisement des Maezules a duré plusieurs siècles. Ils ont, tout d’abord, servi d’armes de choc aux souverains humains pour leurs conquêtes territoriales. Religieux dans un premier temps, les Druides sont, petit à petit, devenus des guerriers.

La découverte de l'aura (vers l'an 350 000) a permis de nouer un lien sacré et indestructible entre Druides et Maezules, leurs énergies corporelles étaient alors capables de fusionner. 

NB: à cette époque, seuls les Maezules les plus grands et robustes (capables de soulever un homme et de voler) sont utilisés: ceux de Feu, de Glace et de Foudre. 

 

A cette époque, les Hommes vénèrent les Maezules. Les érudits travaillent même sur la création de nouvelles races de dragons. Ils songent notamment à créer des lézards d’acier, aux membres aussi tranchants que des lames.

Vers la fin de l’âge Tertiaire (voir frise chronologique dans l’onglet « Histoire de la Terre des Mondes), naît une théorie selon laquelle les Druides ont créé un lien si ténu avec leurs montures, qu’ils peuvent absorber leurs magies et se l'approprier. C’est ainsi qu’un Druide nommé "Gragorin" (dont on situe la naissance aux alentours de l'an 470 700 du Troisième Âge) domptant un Maezul de Feu, a réussi à faire naître une flamme au bout de ses doigts.

Les érudits et les monarques vont s'intéresser de très près à cette nouvelle faculté. Les Rois encouragent les Druides à s'approprier la magie de leurs dragons. Il est même question, pour la première fois, de dompter les Maezules marins, les Maezules des forêts et du désert et même les dracs de pierre. Une course sans merci s’engage entre les différents royaumes, c’est à celui qui arrivera à créer une armée entière de mages humains.

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Cette soif de connaissances a, malheureusement, des conséquences désastreuses sur les Maezules. Nombre d’entre eux décèdent lors des rituels d’appropriation des pouvoirs, qui peuvent parfois prendre des années. En contrepartie, la magie druidique devient de plus en plus élaborée.

Les Druides peuvent façonner le feu, faire naître de l’eau au creux de leur main, électrocuter un ennemi dans son armure, geler la peau d’un rival, recouvrir leur main de pierre, désarmer un ennemi en générant des rafales de vent, rendre le sol mouvant sous les pieds d’un opposant...

Ceux qui se sont intéressés aux petits Maezules commandant aux insectes (des érudits décriés, dans un premier temps) peuvent lancer un essaim de frelons sur les armées adverses. Les Druides ayant travaillé sur la création des Maezules de métal (corps métalliques animés par l’âme d’un dragon, recueillie juste avant sa mort) parviennent à faire apparaître un poignard dans leur poing.

On découvre, en parallèle, que ces pouvoirs élémentaires fraîchement acquis peuvent se  transmettre de génération en génération, indépendamment du sexe.

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Lorsque la fusion totale entre un Maezul et son maître s’opère, un tatouage de dragon apparaît sur l’épaule du Druide. Le dragon en paye malheureusement le prix fort puisque, vidé de toute sa magie, il décède. La recherche des pouvoirs entraîne, en l'espace d'une cinquantaine d'années, une destruction massive des Maezules.

Dans chaque royaume, des voix s’élèvent contre les massacres. Certains Rois vont même jusqu'à interdire l’absorption des pouvoirs maezuliens et bannissent les Druides et leurs familles de leurs terres. Personne ne peut malheureusement endiguer le fléau du braconnage de Maezul. Les dragons finissent par disparaître de la surface de la Terre à la fin du Troisième Âge.

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Nombre de Druides chassés de leurs royaumes se regroupent et migrent vers le Nord-Est du Continent Tirin. Des colonies se forment et s’articulent autour de la magie maezulienne.

Les mages continuent de perfectionner leurs pouvoirs à l’aide de rituels épuisants. Une poignée d'entre eux réussissent le pari de faire muter l’élément Feu pour donner naissance à des pouvoirs solaires. La mutation de l’Eau et de la Glace donne naissance à des pouvoirs lunaires. Plusieurs générations sont nécessaires pour faire du Soleil et de la Lune des éléments à part entière.
Les mages se servent également de la Terre et du Bois pour obtenir des pouvoirs capables de faire pourrir des denrées (très pratique pour empoisonner les réserves ennemies lors d'un siège) et de transformer une dépouille en engrais. Ces mutations magiques ont donné naissance à notre signe Excréments actuel.  
NB : Le Feu, le Bois, l’Eau, la Glace et la Terre sont les seuls éléments qui ont été capables de muter. Les mutations du Vent, du Métal, de la Pierre et de la Foudre n’ont rien donné de probant.

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En plus de la maîtrise d’un élément, certains magiciens voient d’autres dons apparaître, étroitement liés à la magie de leur aura. Certains ressemblent aux pouvoirs de nos troisièmes signes actuels : communiquer par télépathie, prédire l’avenir, augmenter son endurance et sa force physique, augmenter son charme, développer un don d’empathie, apaiser les tensions, augmenter sa fertilité, modifier son apparence, soigner une plaie, comprendre les langues étrangères sans même les avoir apprises ou avoir une mémoire exceptionnelle, ou encore voir les esprits.

L'étude de cet ascendant mène, des centaines d'années plus tard, à l'apparition de nouveaux pouvoirs psychiques qui s'additionnent aux dons élémentaires. En plus de jeter du feu ou de la glace, certains mages sont capables de projeter un objet par la seule force de leur esprit, de porter des coups de pied ou de poing mortels, de faire vivre ses peurs à un adversaire…  

C'est à cette époque que l’on commence à parler de « signes ». En plus des signes élémentaires originaux, on répertorie: l'Esprit, l'Amour (qui deviendra « Sentiments » à la suite de quelques mutations), la Force, la Magie, le Clan (qui prendra l’appellation « Foyer » en Terre des Mondes), l'Écriture (qui deviendra « Papier » à la suite de mutations), la Mort (dont l’appellation basculera vers « Spectre » pour donner plus de crédit à ce signe craint et mal aimé) et la Vie (qui deviendra « Sang » à la suite de profondes mutations). L’Enfer est le dernier élément à apparaître. Il résulte d’une mutation entre le Feu et la Mort.

 

On arrive à l’aube de l’âge Quatrième, également appelé « Âge des Grandes Migrations », qui s’étendra sur 500 ans. La Terre change d’axe, ce qui amène un réchauffement climatique. Le Sud du Continent Tirin devient une fournaise. Nombre d’humains migrent vers des terres plus fertiles au Nord.

A partir de l'an 200 de l'Age Quatrième, la Terre des Mondes commence à voir arriver quelques colonies humaines, qui investissent les actuelles Terres de Lamos. Pas moins de six royaumes se forment. La magie y est vénérée, les mages sont nommés « Dragons » en l’honneur des Maezules auxquels ils ont dérobé les pouvoirs, des millénaires plus tôt.

Les Dragons commencent à glorifier leur art en donnant une dimension nouvelle à leurs signes. On leur attribue une personnalité, on liste leurs faiblesses, leurs résistances, les pouvoirs qu'ils peuvent maîtriser. On rédige des traités sur l’énergie vitale (cette force interne à laquelle est liée la magie) et sur l’utilisation de l’aura.  Le signe Mort est renommé « Spectre » et obtient une certaine considération. Même l’Enfer, opposé aux Sentiments, n’est plus aussi décrié qu’avant. Leurs porteurs sont souvent des leaders.

Les Dragons possèdent désormais deux signes : un signe élémentaire, un signe psychique et un ascendant (toujours psychique). Il faudra attendre cinq siècles supplémentaires (et le début de l’Ère Troisième) pour voir apparaître tous types de combinaisons.

Les signes Dragon se transmettent de génération en génération, ainsi, on retrouve toujours les mêmes signes au sein d’une même famille. Dans 90 % des cas, l'enfant hérite du Troisième signe (ou ascendant) d'un de ses parents en signe principal. Certains signes peuvent sauter deux ou trois générations, comme ce fut le cas chez Hugues avec le signe Excréments.

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Si, depuis la fin de l'Ère Troisième, les érudits estiment que la magie humaine est stable, on peut toujours s’attendre à des modifications dans les siècles à venir. Certains experts pensent que l’entrée dans l’Ère Quatrième va engendrer plus de métissage et probablement une fusion entre la magie Dragon et les autres types de sorcellerie (Elfique ou Nâga entre autres).